L'arrivée de Butterfly

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L'arrivée du personnage principal de l'opéra est précédée par le chœur de ses amies au loin.

 

L'apparition de Butterfly n'est pas immédiate, Puccini fait languir le spectateur en la faisant chanter d'abord depuis les coulisses, démultipliant les centres d'intérêt : il dissocie le plaisir auditif du plaisir visuel.

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Puis on entend de nouveau sa voix, mais sans l'apercevoir encore. C'est dans ce climat d'attente, de rêve et de merveilleux qui s'installe qu'elle apparaît enfin, avec délicatesse, fraîcheur et poésie.

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Grâce à l'accompagnement, l'on a déjà l'impression de connaître le personnage : sa grande pureté, sa naïveté, son romantisme.

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- le tempo : il est lent (largo), à l'image de son apparition à Pinkerton qui brûle d'impatience de la rencontrer.

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- L'orchestration :

Elle est particulièrement raffinée : violon, alto, violoncelle soli accompagnés par l'ensemble des cordes en sourdine, la harpe, le célesta, les petites cloches et une légère harmonie jouée par les flûtes.

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- L'harmonie :

Le thème est répété à cinq reprises, Puccini ajoutant une modulation* ascendante.

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Duo d'amour

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Le duo d'amour termine l'acte I. Même si la musique unit les deux personnages de façon éphémère, les différences de caractère y sont manifestes : hymne à la nuit et au rêve dans la voix de Butterfly, impatient désir dans la voix de Pinkerton.

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L'on remarquera durant ce duo la citation du thème de Butterfly et ses modulations.

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L'orchestre termine decrescendo, évoquant le crépuscule.